30/06/2012

Au défaut du silence






(Paroles des General Elektriks / poème perso)


(Quand tu dis que dans la vraie vie, tu n'as pas les cheveux longs, tu m'intrigues 
Quand tu parles et que les mots qui sortent de ta bouche ne correspondent pas aux mouvements de tes lèvres, tu m'intrigues
Quand tu verses le thé sans toucher la théière, tu m'intrigues
Quand tu me dis que tu aimes aller au bal, que ça te rappelle le 19ème siècle, tu m'intrigues
Allons au bal
Tu dis que mourir c'est juste dur la première fois, qu'après on s'y fait
Tu m'intrigues
Quand tu dors et qu'il n'y a pas d'air qui rentre ou qui sort de tes poumons, tu m'intrigues
Quand tu te caches sous le lit quand il pleut, tu m'intrigues
Quand tu dis qu'un congrès de murmures a lieu dans ta tête, et que ça n'en finit pas)


Je t'aimerai dans le secret des jours à venir
Et par-dessus la voûte des jours anciens
Pour toutes ces lunes que je ne connais encore
Pour le lait que l'on boit pour le pain que l'on mange
Et pour les calques du néon sur ta peau d'orge et de voiles
Je t'aimerai pour quelques cadrans pour quelques échos
Là où le sable tombe, il ne repasse pas
Je suis la carcasse de tes derniers outrages
Un cadavre qu'on laisse sous la mousson des poussières
Je suis le microbe d'un fou
Et la promise d'un cruel.


(Mais je ne cherche pas à comprendre)