Oh baby can't you see, it's shining just for you
Loneliness is over, dark days are through
They're through
Le temps donne sa démission. Les
équations nouvelles se ramassent à la pelle, je connais mes
inconnues.
Grains de beauté = points de
suspension
Bras = parenthèses
Cœur = ensemble vide (?)
Un jour, seize jours, trente-deux jours, le goût s'atténue et les marques s'estompent
Un tour, deux tours, trente-trois tours, tout le temps, même pour dormir
Un tour, deux tours, trente-trois tours, tout le temps, même pour dormir
(Je ne sais pas comment tu fais pour
fermer l'œil)
C'est un peu comme un visage qui ne se
ferme pas
Comme un ciel sans tâches comme un été
profond
Et l'amour que l'on a trop fait pour
voir le jour
C'est comme un plafond bas sans
surprises et sans chocs
Trois pyramides nues qui nous
regardent, nus
Un froid comme une gare vide de toi,
trop de gens qui ne te ressemblent pas
La ville qui s'éloigne et que j'ai vu
à peine (une chouette en pierre et des rues sinueuses, du gris et du
bleu, du bleu et du gris)
Le cœur plein de fruits et de non-dits
– c'est comme si on s'était compris
Sans un mot sans un geste, étranger à
figure humaine (et des cheveux rouges sous des ongles rouges)
C'est comme si la peur faisait de ma
langue sa petite victime humide – peur de quoi peur de toi ou
peut-être d'une autre moins loin, choisie avec plus de soin
C'est comme si je ne pouvais pas dormir
sans être sûre que le jour se lèvera avec nous
Et que mes lèvres taisent l'énigme
des tiennes, la grande question qui veut tout dire et que je
ne dirai pas
Pas à haute voix
Dis, je peux rester avec toi ?